by Jean
Claude Kabuiku, International Action Network on Small Arms
L'usage abusive des armes légères et de petit calibre a provoqué, au
cours des décennies, la perte de vies de millions de personnes sur le continent
Africain par exemple et, les plus touches sont ceux dans l’incapacité de se
protégé notamment les femmes et les enfants. Réfuter par les autres mais aussi
accepter par les uns qu’il ya un lien entre la prolifération des armes de choix
communément appelé "légère et de petit calibre" et les violences armée.
Certes, il ya des évidences qui prouvent que la circulation illicite des armes
et l'usage inappropriés causent les violences et l'intimidation. Cela va pour autant dire la que relation
cause effet est évidente selon plusieurs analyses impartiales et des recherches
empiriques.
L’évolution
des Opérations de Maintien de la Paix (OMP) des Nations Unies a apporté un bon
nombre de changement et de concept. Le cas du processus de Démobilisation,
Désarmement et Réintégration (DDR) qui devient en ce jour partie intégrante de
consolidation de la paix après un conflit armé. Néanmoins, les questions
continuent à être posées sur quel avenir pour ces enfants soldats démobilisé,
et, quelle réinsertion?
Le
contrôle des armes après un conflit armé apparait nécessaire, mais, il existe
certain fléau en ce jour qui attire l’attention de tous. Le cas de ré-enrôlement
volontaire ou forcé des enfants démobilisés
pour faire la guerre. Vu, l’âge et le manque de maturité de ces gamins,
il ya peu ou presque pas d'alternatives aux armes. Les Institutions
Internationales, en dépit des normes qui assurent la protection des enfants,
doivent engager un processus et une nouvelle politique pour assurer la sécurité
des enfants. D’où, la démobilisation effective et de mécanismes durables
doivent être crées car pour ces enfants,
c'est une impérative en ce jour.
La
préoccupation majeure de l'opinion bien informée s'affiche qu'il y a nécessité
des nouveaux mécanismes pour une protection générale des enfants et jeunes gens
avant et après une quelconque participation aux activités lies aux armes ou
toute forme de violence armée. Cette protection générale doit avoir comme
fondement de base les instruments internationaux existants tels que: - La
convention de Genève de 1949 et les protocoles additionnels de 1977 protègent
les civils pendant la guerre, - La convention de 1989 relative aux droits de
l’enfant fixe l’âge et interdit l’enrôlement des enfants de moins de 15 ans, -
Le protocole additionnel de 2000 sur la Convention de 1989 protège des enfants
dans les conflits armés et relève à 18 ans l’âge minimal de recrutement des
enfants dans l’armée. En vigueur depuis 2002.
A
travers le monde, les Nations Unies agissent en ce sens. Mais, les inquiétudes
demeurent quant au suivie des enfants démobilisés dans un pays ou le risque de
conflit est imminent, le cas alarmant est l'est de la République Démocratique
du Congo. L’analyse du contexte général de ladite situation est nécessaire, et
la mise en action de nouveaux mécanismes de protection pour un suivi efficace
après la démobilisation est imminente.
Il
faut également noter que toutes les violations des mesures internationaux qui
existent et celles qui peuvent être préconisés doivent avoir une des sanctions
pour les diverses violations. Diverses sanctions peuvent s'énumérer comme; - A
défaut de la prise de responsabilité ou de neutralité de l’Etat, le statut de
la CPI de 1998 qualifie de crime de guerre, l’utilisation des enfants de moins
de 15 ans dans les conflits armés.
Les mécanismes
de protection doivent être développés d'une façon innovatrice en renforçant un engagement
effective de la Communauté Internationale, pour ; - Imposer dans toutes les
sphères le respect de toutes les normes qui recommandent le respect et
protection de l’enfant, - renforce et modernise
les instruments de protection des enfants : en matière de
démobilisation et de la réintégration, - Accorde et amplifie le rôle primordial
à l’UNICEF comme principal acteur de la situation, - Reconnaitre et renforcer
le mandat des organes des Nations Unies, la coordination entre agence,
programmes et les ONG.
Il
est donc impératif pour assurer le succès de la protection de population civile
homes, jeunes et vieux puissent être précéder des mesures d’accompagnement et beaucoup
d’engagement de la part de Nations Unies, mais les risques de récidives restent
très élevés, que faire ? Les propositions sont tels que; la création et
financement des structures d’accompagnement et d’encadrement, - une politique
fiable de la consolidation de la paix, - formation du personnel spécialisé pour
le suivi de démobilisé…
Il est du devoir de la communauté internationale d'élaborer et adopter
des stratégies et mettre en place des mécanismes de coordination propre a assuré
la protection des enfants qui ont une dimension internationale. Pendant que le
monde et le Conseil de sécurité des nations unies demeurent préoccupés par le
commerce illicite des ALPC et ses effets sur les enfants, il est temps pour la
revisitassions de la résolution 1612(2005) du Conseil de Sécurité de Nations
Unies. Et des programmes d’éducation des jeunes dans le cadre de la mise en
œuvre du Programme d’Action des Nations Unies en vue de prévenir, combattre et
éliminer le commerce illicite des armes légères et de petit calibre sous tous
ses aspect.
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